Ce matin j’ai réussi à trouver un peu de temps pour me rendre à l’événement Drôle de Drone à la Cité des sciences et de l’industrie. C’était en coup de vent, principalement pour visiter le stand de La Créathèque qui a fait de supers animations autour des multirotors et du vol en immersion tout le weekend. J’ai pu tester un Nano Racer et franchement j’ai hâte d’en avoir un à la maison !
J'ai testé un #NanoRacer à #DroledeDrone à la @citedessciences et c'est vraiment top ! #Drone #FPV pic.twitter.com/O6ZIc2UJkP
— Motard Geek (@MatC91) June 5, 2016
Le truc, c’est que je suis tellement resté accroché à la radiocommande Turnigy 9XR que j’ai loupé la démonstration d’Alexandru Duru sur son Omni Hoverboard…
Dans la matrice sur le stand de @LaCreatheque à la @citedessciences #DroledeDrone #drone #FPV pic.twitter.com/CjGi5uapen
— Motard Geek (@MatC91) June 5, 2016
A ma décharge, sur la page officielle de Drôle de Drone il était indiqué que la session du matin était à 11h30 alors qu’elle a eu lieu à 11h.
Heureusement, il y a de nombreuses vidéos du fail qui circulent sur le net et même si je déteste Dailymotion et que la pub à outrance sur Le Parisien me gave, leur vidéo est vraiment de bonne qualité :
Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, ce hachoir volant fait le show à quelques mètres (voire centimètres) de la foule sans aucune protection ! Alors qu’à l’intérieur, les quadricoptères inoffensifs sont enfermés en cage… Et pourtant les médias s’emparent du buzz sans même le rappeler. Ces mêmes médias qui descendent les « drones de loisir » à la moindre occasion.
A ce détail de sécurité près, je trouve ce skateboard volant plutôt génial et j’imagine les sensations à son bord assez dingues !
Techniquement il n’y a à priori rien d’extraordinaire : 8 hélices 24 pouces acérées, 8 moteurs, huit ESC 120A et tout un tas de batteries fixées avec du sotch offrant 2 à 3 minutes d’autonomie et zéro assistance électronique. C’est le pilote qui fait tout (sous pression).
Le créateur de l’Omni Hoverboard souhaite le commercialiser mais je ne vois pas quel public il va s’adresser. Admettons qu’il arrive à sécuriser de façon fiable les hélices et qu’il y intègre un parachute, à quel prix va-t-il vendre sa machine (les petits multirotors coûtent déjà vite cher) qui ne peut voler que quelques minutes ? De plus, il est inimaginable qu’on en retrouve plein les rues comme les overboards aujourd’hui très à la mode.
A mon avis ce skateboard à hélices sera réservé à une clientèle fortunée comme le Seabreacher ou le Jetovator.